Stéphanie Mazza et Isabelle Goubier dialogueront sur la thématique du bien-être pour bien-apprendre et du bien-apprendre pour bien-être. Comment la science vient éclairer les questions pédagogiques et didactiques ? Comment l’école se saisit et traduit en gestes professionnels les résultats de la science ? À l’appui des premières années du laboratoire Cap Maternelle (académie de Paris) dans des milieux culturels et sociaux divers, elles exposeront les premiers effets observés sur les élèves, la communauté éducative, les familles et les actions encore en cours de recherche.
Pilier 2 du plan maternelle : bien être pour bien apprendre
Stéphanie Mazza est professeure de neuropsychologie à l’INSPÉ de l’Université de Lyon 1. Elle est membre du Conseil Scientifique de l’Éducation nationale (CSEN), spécialisée dans la recherche sur le sommeil et la vigilance, au laboratoire de recherche sur la performance des soins (RESHAPE) rattaché à l’Inserm et à l’Université de Lyon 1. Ses travaux cherchent à faire le lien entre sommeil et performances. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’impact du manque de sommeil sur les performances cognitives : mémorisation, attention, gestion du stress. Elle dirige un projet de recherche évaluant l’implication du sommeil et de ses troubles dans les apprentissages des enfants et adolescents. Elle a co-construit avec des professeurs des écoles un programme d’éducation au sommeil pour les enfants du primaire.
Isabelle Goubier est inspectrice de l’Éducation nationale en charge de l’école maternelle et de la lecture pour l’académie de Paris. Elle participe à différents groupes de travail du Conseil Scientifique de l’Éducation nationale (CSEN) et accompagne la Dgesco dans la mise en place du plan lecture national. Dans le cadre de l’école maternelle, elle développe le laboratoire d’expérimentations Cap Maternelle dans différents contextes scolaires aux côtés de chercheurs tels que Stéphanie Mazza et Ghislaine Dehaene du CSEN, Grégoire Borst du LaPsyDé et en lien avec la collectivité territoriale de Paris. Ce laboratoire d’expérimentations a vocation à déterminer les meilleures conditions d’épanouissement et d’apprentissage des enfants de 3 à 5 ans, avant leur entrée à l’école élémentaire.
Le bien-être étant étroitement dépendant de la satisfaction des besoins fondamentaux de l’enfant, la qualité de la relation éducative et pédagogique au cycle 1 engage une attention toute particulière de l’enseignant à cet égard.
Pilier 2 du plan maternelle Mlf : bien être pour bien apprendre
Christophe Marsollier est docteur en sciences de l’éducation et inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche. Son expertise porte sur l’éthique de la relation pédagogique, l’attention aux vulnérabilités, les espaces de parole et les compétences psychosociales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur ces sujets.
Dans le cadre de leur partenariat, l'académie de Dijon et la Mission laïque française proposent une présentation en ligne des ateliers pour réfléchir : cultiver un “terreau philosophique” ensemble pour aujourd’hui et pour demain… Pourquoi et comment ?
Ces ateliers pour réfléchir sont dispensés auprès d'élèves du premier degré et assurés par des enseignants de philosophie , en étroite collaboration avec le professeur de la classe. Pratiqués dans certains établissements de la Mlf et de l'académie de Dijon, ils poursuivent l'objectif d'engager les jeunes élèves dans des compétences de réflexion et d'argumentation, contribuant ainsi pleinement à leur éducation citoyenne.
Cette présentation a pour but de poser les jalons d'une posture enseignante éthique, respectueuse du consentement des élèves.
Intervenantes
Mme Marielle Tagbé, enseignante de philosophie au lycée Mermoz d'Abidjan (Côte d'Ivoire), avec le concours de Mme Floriane Tanguy, IA-IPR de philosophie, académie de Dijon et le témoignage de Mme Mathilde Blondel, enseignante de philosophie.